Gabriel Depasse :  » Le tournage de « L’art d’être heureux »m’a permis de supprimer tous les doutes que j’avais. Je veux en faire mon métier ! »

Gabriel Depasse est un jeune artiste aux multiples casquettes, nous pouvons le découvrir au cinéma dans « L’art d’être heureux » aux côtés de Benoît Poelvoorde, François Damiens et Camille Cottin.

Pouvez-vous vous présenter en quelques lignes ?

Je m’appelle Gabriel Depasse, j’ai 20 ans, suis passionné de cinéma depuis que je suis tout petit et j’ai toujours rêvé de pouvoir m’exprimer à la caméra et partager aux gens des émotions.

Avant de devenir acteur, n’avez-vous pas commencé dans la publicité ?

Si, j’ai commencé par ça au début, la publicité, que ce soit de la nourriture ou des vêtements. Cela paraît peut-être moins amusant que d’être devant la caméra, mais au final ça fait partie du métier, ça reste quelque chose d’amusant quand même.

Qui vous a donné le goût au cinéma ?

Qui m’a donné le goût du cinéma? C’est une bonne question, mais je dirais que ce n’est pas un acteur, c’est plus mes parents qui ont toujours été dans le monde du cinéma puisqu’ils étaient journalistes.

Mes parents ont interviewé beaucoup d’acteurs et j’ai accompagné ma mère quand j’étais petit. J’ai rencontré ces acteurs et entendu leurs anecdotes, et pouvoir leur parler après l’interview, ça m’a juste passionné.

Pouvez-vous nous parler de votre personnage dans » L’art d’être heureux » ?

Oui. Alors, mon personnage s’appelle éphèbe. Son prénom, évidemment, c’est Yann, mais on ne le dit pas, son surnom c’est éphèbe. Il accompagne une amie à lui qui est artiste et il est un peu sombre puisqu’il ne voit pas vraiment l’intérêt d’être là.

Il méprise un peu le personnage de Benoît Poelvoorde puisqu’on se demande un peu qu’est-ce qu’il fait là.

Et comment s’est déroulé le tournage ?

Le tournage s’est super bien déroulé. Je m’attendais à ce qu’il arrive au moins une fois un problème ou des longues attentes, mais tout s’est parfaitement bien déroulé.

On a eu très peu de problème. Il y avait toujours une super ambiance sur le tournage. C’était une très très amusante expérience à refaire.

N’étiez-vous pas trop stressé aux côtés de Benoît Poelvoorde et de François Damiens ?

Bizarrement, je m’y attendais et au final, ce sont deux personnes qui vous mettent très à l’aise et qui ne le montrent pas. Pour eux, c’est naturel de faire ça.

C’est naturel d’être sociable, d’être ouvert aux gens.

Quand on tournait à l’extérieur, il y avait des gens à quelques mètres de là qui venaient voir Benoît et il était très ouvert. Pareil pour François Damiens, ce sont des gens très ouverts. Et donc du coup, bizarrement, le stress s’en va.

Que retenez-vous de cette première expérience cinématographique ?

Ce que je retiens, c’est que j’avais déjà une sorte d’image du monde d’acteur. Quand on est sur le tournage, ce qu’on va faire le plus, mis à part jouer, c’est l’attente, c’est quelque chose qui fait partie de ce monde. On peut attendre beaucoup, on peut attendre des heures pour tourner par exemple une scène de 30 secondes. C’est quelque chose qui fait partie du métier.

Mais ce que j’ai appris, c’est que c’est ma passion. Ce tournage m’a permis de supprimer tous les doutes que j’avais. Je veux en faire mon métier, pouvoir exprimer des émotions que j’ai dans mon quotidien, dans ma vie et que je puisse les retransformer dans mon personnage que j’incarne au cinéma.

Pour moi, être acteur, ce n’est pas juste un métier. C’est vraiment de la passion et que de la passion.

Qu’avez-vous ressenti lors de la projection de l’avant-première du film ?

Alors évidemment, quand on est un peu jeune comme moi, quelque soit l’âge, quand on se voit la première fois au cinéma, c’est toujours bizarre.

On a une vue extérieure de l’image. Ça m’a juste rendu heureux parce que je me suis dit, voilà, ça commence. Le film est en plus très très beau. Il est touchant et drôle à la fois. Ça m’a vraiment fait quelque chose, j’ai vraiment senti ce bonheur au fond de moi. Je me suis dit, voilà, je l’ai enfin fait, j’y suis. Et c’était que le début, je ne vais pas m’arrêter là.

Aimeriez-vous aussi tourner pour des séries ou avez-vous une préférence pour le cinéma ?

Non, j’aimerais vraiment beaucoup aussi tourner pour des séries. Je suis vraiment multi-casquette, comme on dit. Je veux faire film comme série.

Et avez-vous déjà d’autres projets cinématographiques ou rien pour l’instant ?

Pour l’instant, je n’en ai pas, mis à part peut-être que je vais peut-être me lancer avec des amis à faire des courts-métrages à notre façon. Je suis très créatif, j’ai beaucoup d’imagination, alors je me dis que je pourrais me lancer un peu de mon côté et faire des petits courts-métrages.

Vous n’êtes pas seulement acteur, mais vous êtes aussi un très bon pianiste. Allez-vous vous produire bientôt sur scène ?

Pas pour le moment, c’est vrai qu’au début, je voulais être musicien, faire des concerts. Le monde de la musique peut parfois être très difficile. Je me suis dit que je n’avais pas trop envie de me dégoûter de mon instrument que j’aime depuis que je suis tout petit.

Comme le cinéma, j’ai envie que ce ne soit pas juste un métier. Je veux vraiment en faire une passion. Je me dis que c’est possible plus tard, que je performe sur scène, mais pas pour l’instant.

Pour terminer, que pouvons-nous vous souhaiter ?

Que peut-on me souhaiter ? On peut me souhaiter, que j’ai de la chance pour que je puisse avoir d’autres occasions superbes, comme j’ai eu avec  » L’art et d’être heureux ». Je n’attends vraiment que ça, de pouvoir exprimer d’autres émotions, de pouvoir donner aux gens d’autres choses que le rire.

Propos recueillis par Stéphanie

Photos tournage : LAURENT THURIN-NAL 
Photo portrait : Kristell In Wonderland Art