Zoé Joséphine : « Wheeling est né suite à la phrase d’un ami qui m’a dit « fonce » et d’un autre qui m’a aussi dit que ma détermination lui faisait penser aux indiens »

Après un premier EP « Regarde dehors », Zoé Joséphine revient avec un nouveau titre « Wheeling ». Rencontre avec cette jeune artiste sympathique de 22 ans que rien n’arrêtera.

Pour ceux qui ne te connaissent pas encore, qui est Zoé Joséphine?

Je suis auteure, compositrice et interprète, j’ai commencé la musique vers l’âge de 5 ans et l’écriture des chansons à 10 ans en commençant avec le piano. C’est très vite devenu une raison de vivre plutôt qu’une passion. Je ne me suis jamais arrêtée et ai sorti un EP l’année passée.

La première chanson que tu as écrite à l’âge de 10 ans, n’était-ce pas « Horloge »?

Oui, c’était bien ça.  Je me suis assise au piano et j’ai dit à ma maman que j’avais très envie d’écrire des chansons. Il faut savoir que mes parents ne sont pas du tout musiciens et maman ne savait pas quoi me dire, elle n’avait pas de conseils à me donner.  « Horloge » était une première chanson qui parlait des souvenirs et du temps qui passe.  Mais maintenant, je ne la chante plus (rires).

Je pense que tu as aussi créé ta chaîne youtube à l’âge de 14 ans ?

Oui, j’ai créé la chaîne youtube à cet âge là car j’avais envie que d’autres personnes que mes parents puissent écouter mes chansons.  J’avais surtout envie d’avoir d’autres avis que ceux de mes parents et de ma sœur qui sont très objectifs, quand ils n’aiment pas, ils me le disent.  C’est aussi grâce à la chaîne que The Voice kids France m’a repérée un an après.

Comment as-tu fait pour gérer ton stress à the Voice ?

Je ne savais pas à quoi m’attendre et j’ai vraiment ressenti le stress ce jour-là.  Ce qui m’a rassurée, c’est que j’étais au piano pour chanter et que je ne devais pas me produire avec des musiciens professionnels ni me déplacer sur scène.

Le fait de chanter « Marchand de cailloux » de Renaud qui est une chanson qui ne ressemble pas du tout à la version que j’ai faite m’a destressée aussi.

Tu viens de sortir « Wheeling » mais avant tu as fait « Regarde dehors ».  Peux-tu nous en parler ?

« Regarde dehors » était le nom du single et de l’EP, ce qui est marrant, c’est l’une des dernières chansons que j’avais écrites à ce moment-là et qui est sortie assez rapidement.  J’avais envie d’appeler mon EP « Regarde dehors » car je parle aussi bien de la perte d’un proche qui est un sujet qui touche tout le monde et qui m’a touchée aussi et aussi du chaos qui se passe dans le monde.

« Wheeling » est né suite à la phrase d’un ami qui t’a dit « fonce » ?

Oui exactement, nous discutions de la suite des projets musicaux et il m’a dit surtout tu ne t’arrêtes pas, tu fonces et tu fais des wheeling.  Cela m’a interpellée car personne n’utilise plus le mot wheeling en tout cas plus depuis les années 80 et je me suis dit que cela serait très chouette de l’utiliser dans une chanson.  La deuxième partie de la chanson est aussi née à la suite d’une conversation avec un autre ami qui me disait que j’avais l’air déterminée et que cela lui faisait un peu penser aux indiens qui partent à la guerre et qui brûlent leur barque de l’autre côté pour montrer aux ennemis qu’ils ne feront pas demi tour.

Faut-il s’accrocher quand on est artiste indépendant ?

Oui, c’est primordial car il y a une porte d’obstacles infinis et une fois que l’on pense qu’il n’y en a plus, il y en a encore.  Je pense que le plus important, c’est la détermination et la persévérance car c’est ainsi que l’on peut continuer à avancer.

Quand tu écris une chanson, la fais-tu écouter à ta famille ?

Oui, toujours. La première personne qui l’écoute, c’est ma sœur car elle sera toujours d’excellent conseil et qu’elle critiquera toutes les choses qui sont bonnes à critiquer, une fois qu’elle valide, je la fais écouter à mes parents et si eux aussi valident, je travaille dessus.

Pour terminer, quelles sont les dates de tes prochains concerts ?

Je serai le 14 juillet à Bertrix, le 27 juillet à Tournai, le 17 août à Liège et aux Solidarités à Namur.

Propos recueillis par Stéphanie